Couverture médiatique
Notre mail à Mme BEAU :
Madame BEAU,
Nous vous remercions de prendre note, ci-dessous, de notre mécontentement qui ainsi que nos actions, vous semblent disproportionnées.
Par rapport à quoi, s’il vous plaît ?
Par rapport à la situation des personnels suspendus ?
Par rapport à l’absence de compassion de la part des relais de la société ?
Par rapport à la solidarité internationale et l’absence de solidarité nationale pour ces personnes en grand nombre qui se retrouvent démunies ?
Merci de préciser votre pensée.
Connaissant nos manifestations, vous ne pouvez ignorer la situation catastrophique et la détresse de ces personnes, de ces familles.
Vous ne pouvez ignorer que nos rassemblements pacifiques expriment un doute s’appuyant sur une science faîte de prudence et étayée de protocoles temporels
« traditionnellement »incontournables.
Vous ne pouvez ignorer que nous demandons un moratoire sur la vaxxination des jeunes pour qui la balance des bénéfices/risques
ne penche pas en la faveur de l’injection.
Vous ne pouvez ignorer que bien des scientifiques s’opposent à une vaxxination généralisée de la population en phase pandémique.
Vous ne pouvez ignorer que bien des scientifiques demandent des études sérieuses sur les traitements précoces.
Vous ne pouvez ignorer que nombre de médecins se sont insurgés contre l’interdiction de prescrire.
Vous ne pouvez ignorer que nous avons systématiquement 2 personnes qui assurent le dénombrement des manifestants. Ceci nous permet
d’affirmer que nous étions 151 personnes samedi dernier. Nous faisons l’hypothèse que de nouveau vous confondez vendredi (environ 50 manifestants) et samedi.
La meilleure école de journalisme n’est-elle pas dans la rue ?
Si vous ignorer ces différents éléments, nous faisons l’hypothèse que vous avez croisé nos manifestations mais que vous ne les connaissez pas.
Nous vous renouvelons notre invitation à nous rencontrer les samedis à partir de 15h30 au Jardin de Cybèle comme l’ont fait des journalistes du
Dauphiné Libéré après que nous ayons rencontré leur rédacteur en chef. Comme eux vous serez accueillie pour construire un dialogue
et vous permettre d’entendre les témoignages de soignants blessés du traitement social subi et nous vous remettrons un série de documents étayant
nos doutes.
Ceci est notre conseil bienveillant.
Le vôtre manque de pertinence car nous restons à l’écoute des médias « continus » afin d’en comprendre les ressorts et révéler les erreurs tel que la vôtre.
Une façon pour nous, non journalistes, de respecter, bien que non soumis à ses devoirs, modestement la charte de Munich.
Et, s’il vous plaît, ne confondons pas mépris et vigilance, mépris et suspicion.
Dans l’attente réitérée d’une réaction journalistique de la part de votre média, réaction permettant au grand public d’accéder à des faits avérés.
Merci de nous communiquer vos rectificatifs publics concernant l’objet de nos échanges. Ceux en notre possession ne sont explicites que pour la source de
cette « erreur » autominorée.
Pour le collectif de citoyens viennois :
Des citoyens solidaires, obstinés et dans le doute
Réponse de Mme BEAU :
Monsieur,
J’ai bien pris note de votre mécontentement et de vos actions qui me semblent légèrement disproportionnées.
Je connais vos manifestations, j’ai même vu celle de samedi alors que j’étais en ville.
Je n’ai donc pas fait l’amalgame entre votre action et celle en solidarité avec L’Ukraine.
Il s’agit juste d’une erreur de date de ma part que j’ai rectifié au fur et à mesure de la matinale de lundi. Je pensais que la manifestation pro-ukrainienne avait eu lieu samedi à 17h30 alors que c’était vendredi.
Je ne parlais, en aucun cas, de votre défilé (qui, il me semble, ne réunissait pas 150 personnes).
Un conseil : n’écoutez plus les médias si vous les méprisez à ce point et ne comptez plus sur moi pour relayer vos informations.
Cordialement,
