Présentation

Qui sont les suspendus ?
Pourquoi la suspension ?
Quelles conséquences pour les suspendus ?
Quelle est la situation depuis les mesures d’allégement des contraintes sanitaires dont la suspension du pass vaccinale et sanitaire ?

QUI SONT LES « SUSPENDUS » ?

Le décret du 5 août 2021 – applicable à partir du 15 septembre 2021- a rendu obligatoire la vaccination contre le covid 19 pour les professionnels soignants et non soignants travaillant dans le soin, la santé, le médico-social et les premiers secours, pour les agents publics, salariés ou libéraux, en contact ou non avec le public. Ce qui signifie :

→ Les personnes exerçant leur activité – quelle qu’elle soit ! – dans les établissements de santé, Les centres médicaux, les centres gratuits d’information, de dépistage et de diagnostic, les services de prévention et de santé au travail, les établissements et services sociaux et médico-sociaux, les résidences-services destinées à l’accueil des personnes âgées ou handicapées, les habitats inclusifs.

→Les médecins, psychologues, ostéopathes, chiropracteurs, orthophonistes, …

→ Les étudiants ou élèves des établissements préparant à l’exercice des professions mentionnées.

→ Et même … les personnes travaillant dans les mêmes locaux que les professionnels cités ci-dessus !

→ Les professionnels employés par un particulier employeur et effectuant des interventions à leur domicile.

→ Les sapeurs-pompiers et les marins-pompiers des services d’incendie et de secours, les pilotes et personnels navigants de la sécurité civile.

→ Les personnes exerçant l’activité de transport sanitaire

→ Les prestataires de services et les distributeurs de matériels

POURQUOI LA SUSPENSION ?

Les personnes suspendues n’ont pas voulu prendre un risque pour leur santé en sachant que cette injection est en phase expérimentale et n’a obtenu qu’une autorisation conditionnelle de mise sur le marché.

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Un triangle noir figure sur toutes les injections anti-covid 19 : il signifie que ce médicament fait l’objet d’une surveillance renforcée de la part de l’ansm (agence nationale de sécurité du médicament) car il est nouveau et contient une substance active dont l’analyse n’a pas encore été faite. On ne dispose pas d’assez d’informations à son sujet : il est donc nécessaire d’effectuer des recherches sur son utilisation à long terme.
Les personnes suspendues ont simplement revendiqué le principe de consentement libre et éclairé obligatoire lors de l’expérimentation d’un nouveau traitement (loi Kouchner 4 mars 2002 ) et l’application du droit au respect de la vie privée.
Enfin le décret du 5 août 2021 ne reconnaît pas le principe d’immunité naturelle et constitue une discrimination inacceptable des personnels.
Lors des 2 premières vagues, les soignants étaient sur « le front », sans matériel, même malades du covid et cela ne dérangeait personne. Aujourd’hui, alors même qu’il est avéré que le vaccin n’empêche pas la transmission du virus, la suspension n’a aucune justification.
Ces professionnels suspendus ne sont plus autorisés à soigner, y compris en produisant la preuve d’un test Covid négatif, l’administration sanitaire fait appel, faute de personnel, à des soignants positifs à la Covid ! Cette situation absurde et ubuesque démontre l’incohérence totale des mesures dites « sanitaires ».
Suspendus sans humanité, sans statut, ni salaire, ni aide.
Sans foi ni loi !

QUELLES CONSEQUENCES POUR LES SUSPENDUS ?

Tous ont été interdits de pratique, empêchés de vivre de leur métier, punis, exclus, privés de salaire et ainsi poussés vers une précarité subite.

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Les personnes exerçant en libéral ont été contraintes de cesser totalement leur activité et de fermer leur cabinet.
Les personnels salariés dont les agents publics de la fonction hospitalière ont reçu leur lettre de suspension stipulant que durant la période de suspension, l’intéressé ne perçoit pas de rémunération.
L’agent suspendu n’est pas licencié : il reste soumis aux droits et obligations de l’agent public, y compris aux règles d’interdiction de cumul d’activité sauf autorisation accordée.
Cela signifie que depuis le 15 septembre 2021 de milliers de personnes n’ont plus le droit de travailler et ne perçoivent aucun salaire. Ils ne bénéficient plus non plus d’aucun des droits liés au travail (carrière, retraite, …)
Depuis quelques mois, et malgré les réticences de certains services départementaux, il est possible de bénéficier du RSA soit 565 euros par mois.

QUELLE EST LA SITUATION DEPUIS LES MESURES D’ALLEGEMENT DES CONTRAINTES SANITAIRES DONT LA SUSPENSION DU PASS VACCINAL ET SANITAIRE ?

A ce jour, malgré la suspension du pass sanitaire, l’application de ce décret reste toujours en vigueur : les personnes suspendues n’ont pas été réintégrées et n’ont toujours aucun revenu depuis le 15 septembre.

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Les suspendus de Vienne vivent grâce à la générosité de certaines personnes qui font des dons en argent lors des réunions du jeudi soir et des manifestations du samedi. Une cagnotte est partagée après chaque événement.
Il y a aussi parfois des dons en nourriture.
Les personnes suspendues, dont la situation devient chaque jour un peu plus critique, remercient sincèrement tous ceux qui font un don.